Services
La thérapie manuelle
La thérapie manuelle est basée sur l’évidence scientifique et clinique disponible et adaptée au profil bio-psychosocial du patient.
Les techniques utilisées comprennent, entre autres, les mobilisations articulaires, les manipulations douces, les techniques d’étirement ou stretching, les techniques de mobilisation, les frictions transversales profondes, les traitements des « trigger points » du système musculaire, les techniques d’oscillation, les techniques d’harmonisation, l’entraînement thérapeutique … y compris les exercices de stabilisation et les exercices de coordination.
Reconnaissance - IFOMT
L’IFOMPT est une association internationale qui a pour but de développer l’échange entre les pays, et le fait via des associations nationales qu’elle reconnaît.
Elle peut désormais reconnaître des programmes ainsi que les kinésithérapeutes ayant complété un cursus reconnu, et prendre part aux discussions et décisions autour du développement de la kinésithérapie musculo-squelettique à l’international.
En Belgique chaque formation universitaire de thérapie manuelle répond aux normes internationales de l’IFOMPT. Depuis le 1er janvier 2017, seuls les diplômés des programmes d'études suivants peuvent toujours se qualifier pour la reconnaissance en tant que kinéthérapeute avec la compétence professionnelle particulière en thérapie manuelle.
L’harmonisation myotensive tête et cou (HMTC)
La démarche propose une approche pluridisciplinaire de la prise en charge de chaque problème de tête et cou dans un contexte global avec des techniques innovantes et performantes.
La tête et le cou centralisent un grand nombre de muscles dont certains sont parmi les plus puissant du corps.
Une hyper-activité de ces structures peut mener à des perturbations douloureuses et dysfonctionnelles dans de nombreuses sphères telles que la neurologie, la stomatologie, ORL ou ophtalmique.
La kinésithérapie HMTC demande des compétences spécifiques à chaque système (ATM, vertiges, céphalées, ..) mais aussi une prise en charge neuro-musculo-squelettique globale, performante, de la tête et du cou avec toujours une vison bio-psycho-sociale du problème, inspirée de la thérapie manuelle.
La kinésithérapie maxillo-faciale
L’articulation de la mâchoire est l’articulation temporo-mandibulaire ou ATM. Comme toute articulation, on retrouve aux ATM des surfaces articulaires, du liquide synovial, une capsule, des ligaments, des muscles, des tendons et même la présence d’un disque articulaire. Ces structures peuvent donc mener à de l’arthrose, de l’inflammation, une rétraction capsulaire, une laxité ligamentaire, des tensions musculaires ou un blocage articulaire suite au déplacement du disque.
Les douleurs de l’articulation temporo-mandibulaire sont principalement consécutives à des tensions musculaires incoordonnées ou exagérées, responsables de lésions ligamentaires et capsulaires, discales et musculaires. Les douleurs sont souvent accompagnées de bruits articulaires, de craquements. Les problèmes de l’ATM peuvent être entraînés par : une blessure traumatique, une mauvaise posture ou par des soins dentaires. Aussi certains maux de tête et problèmes cervicaux peuvent être en lien avec une problématique de l’ATM.
La rééducation de l’articulation temporo-mandibulaire en physiothérapie permet de diminuer la douleur, d’augmenter la mobilité et de diminuer les bruits lors de l’occlusion et de l’ouverture de la bouche. Le physiothérapeute utilise des techniques de thérapie manuelle, des exercices et l’électrothérapie.
Le dry needling
Connu également sous le nom de stimulation intramusculaire, il s’agit d’insérer une aiguille dans des trigger ou un cordon musculaire. La piqûre dans le point trigger provoque une secousse musculaire courte et localisée dans le cordon musc
ulaire, ressentie cependant par les patients comme une "douleur qui fait du bien" et « relâchante".
Les études ont montré une amélioration de la mobilité intra-musculaire, une réduction de l’inflammation, une amélioration de la circulation sanguine et enfin une réduction de la tension locale dans les tissus et ce de manière durable et continue.
Nb: les points triggers désignent des points de douleurs, des « noeuds musculaires » (cordons musculaire hyper sensible au sein d’un muscle)